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Méditation de David Macaire
Archevêque de Saint-Pierre
et Fort-de-France (Martinique)
Archevêque de Saint-Pierre
et Fort-de-France (Martinique)



Ce signe puissant et bouleversant est au centre de la vie chrétienne et au centre de la vie du monde. Par la mort de Jésus, l’amour du Père des Miséricordes est répandu, la vie du Fils unique jaillit, l’Esprit est remis.
On parle peu de l’action de l’Esprit saint dans la passion du Christ. Et pourtant, c’est lui qui conduit invisiblement chaque événement du ciel et de la terre vers son accomplissement. Il est tout particulièrement présent au moment où le Christ meurt dans un acte d’amour suprême pour le Père miséricordieux et pour les pécheurs. Toujours présent lorsque le mystère de Dieu se déploie, le Saint-Esprit donne à Jésus de souffrir sa Passion dans l’amour.
Les méchants eux-mêmes, en mettant en œuvre leurs desseins funestes, n’ont pas empêché l’Esprit d’accomplir ce que Dieu veut : la Miséricorde et non le sacrifice.
Mais ce n’est pas uniquement Jésus qui fut ce jour-là conduit par l’Esprit. Au Golgotha, c’est toute l’histoire, toutes nos histoires personnelles qui, par l’Esprit, passent par la mort vers la vie ! Depuis lors, la Trinité tout entière bénit ceux qui entrent dans la volonté du Père et accueillent la croix « au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ».

Méditation enregistrée dans les studios de Radio Saint Louis (Martinique)

Pour aller plus loin avec la Parole



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![]() Lorsqu’ils furent arrivés au lieu dit : Le Crâne (ou Calvaire), là ils crucifièrent Jésus, avec les deux malfaiteurs, l’un à droite et l’autre à gauche. Jésus disait : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font. » Puis, ils partagèrent ses vêtements et les tirèrent au sort. ![]() Évangile selon saint Luc, chapitre 23, versets 33-34.
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